Pour arriver à maîtriser son instrument, il faut aussi savoir maîtriser le temps d’apprentissage dans toutes ses composantes, qui ne se limitent pas à la durée de l’étude. La quantité de travail, à elle seule, ne saurait en effet garantir un apprentissage satisfaisant.
Y compris chez un musicien expérimenté, les longues périodes de pratique, nécessaires par exemple à l’endurance ou la répétition d’un récital, ne seront pas abordées de la même manière que les périodes consacrées à la mémorisation, plus courtes mais aussi plus nombreuses.
A fortiori pour un enfant, travailler durant de longues périodes est souvent peu utile, voire contre-productif. Pour une mémorisation efficace, il est bien préférable au contraire de faire de nombreuses séances de travail, fragmentées, et courtes.
Dans le cas d’un jeune élève par exemple, quatre séances de travail de quinze minutes réparties intelligemment sur la semaine seront infiniment plus profitables qu’une seule séance d’une heure.
De plus, la position de la séance dans la semaine est importante. Suivant l’adage « il faut battre le fer lorsqu’il est encore chaud », il est préférable de ne pas laisser s’écouler trop de temps entre le cours et la séance de travail à la maison. Sinon, une partie des informations retenues lors du cours sera définitivement oubliée !
Il est souhaitable par exemple, si le cours a lieu le lundi, de travailler son instrument le lundi soir (le mardi à défaut), le mercredi, le samedi et le dimanche. Ces quatre répétitions seront ainsi d’une efficacité maximale.
À bon entendeur salut !
TRES BIEN CE BLOG
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